La rémunération est la base de tout travail ; la condition sine qua non pour obtenir de ses collaborateurs la réalisation des missions dont a besoin l’entreprise pour vivre et croître.
La politique de rémunération est au cœur de la stratégie de l’entreprise.
C’est d’ailleurs un sujet sur lequel on a beaucoup écrit est, force est de constaté que l’on écrira encore beaucoup.
DÉFINITION JURIDIQUE
La rémunération est la somme versée par une personne appelée employeur à une autre personne morale ou physique en contrepartie d’un travail accompli ou d’une prestation fournie. La rémunération est constituée de l’ensemble des récompenses pécuniaires et non pécuniaires. Son montant est déterminé au préalable dans le contrat de travail et il peut être fixe ou variable.
Pourtant la notion de rémunération ne se retrouve pas exclusivement sur la feuille de paye en euros sonnants et trébuchants, la rémunération est plurielle, c’est encore plus vrai aujourd’hui qu’hier.
En effet, la rémunération est également un élément d’attraction ; de motivation des collaborateurs ayant les meilleures performances, c’est aussi un outil fondamental pour fidéliser ses meilleurs effectifs.
Bien entendu la position juridique peut être enrichie mais abroger d’aucune façon.
Voici 6 éléments qui participent (très) activement à une rémunération motivante:
1) L’IMAGE DE VOTRE ENTREPRISE
Depuis plusieurs années, les réseaux sociaux connaissent un essor considérable. Les mentalités changent, la façon de chercher un emploi également et donc de choisir un employeur.
La mise en place de la » marque employeur « , passe impérativement par vos actuels collaborateurs. Soyez à l’écoute, favorisez leur parole et essayez de combler leurs attentes afin d’en faire des ambassadeurs de votre » marque employeur « . D’eux même, clameront haut et fort que votre entreprise est celle qui prend le plus soin de ses employés.
Dans un monde où 49% des employés déconseillent leur propre entreprise à leurs proches (selon une étude de 2016 ), on est en droit de se demander comment éviter cela. Plus vous saurez rendre le salarié heureux et content de venir au travail, et plus il deviendra ambassadeur de la marque. Alors soyez créatif.
Ce qui compte aussi dans cette notion d’ambassadeur, c’est qu’il vous faut instaurer un esprit de communauté, de “famille” au sein de l’entreprise. Cela permettra aux salariés de renforcer la cohésion et surtout de vivre des moments ensemble hors de l’univers de l’entreprise et de son cadre de travail.
Enfin, pendant la période de recrutement, pensez que si un candidat ne vous sciez guère, il connaît peut être la perle rare qu’il vous faut.
Énormément de cabinet de recrutement ne répondent pas aux candidatures – c’est clairement une faute professionnelle – qui, de plus, nuit à l’image de votre l’entreprise.
2) UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL DE QUALITE
Un environnement de travail bien pensé accroît la productivité des salariés tout en assurant leur sécurité et leur bien-être. L’ergonomie, bien sûr, mais aussi la décoration ou l’aménagement des locaux professionnels permet ainsi d’améliorer un environnement de travail pour permettre aux salariés de s’épanouir professionnellement.
De beaux locaux assurent santé, bien-être physique, mais aussi psychologique des employés. Car la motivation est un enjeu majeur en entreprise de nos jours. En effet, des salariés heureux sont enclins à rester dans l’entreprise et de plus cela accroît la productivité.
C’est pourquoi il est important de leur offrir un environnement de travail agréable et joyeux.
Chez HSB Management nous sommes sensible à ce type de démarches.
3) LE MANAGEMENT BIENVEILLANT
Sujets ô combien important que ceux de la qualité de vie au travail (QVT) et du management tourné vers l’humain. Cette philosophie existe d’ailleurs depuis bien longtemps, entre autre dans les pays Nordiques.
Aucune politique de QVT ne peut avoir d’impact sans une mutation vers un management bienveillant, c’est un fait.
Les études faites à ce jour convergent vers la même conclusion: » le Management bienveillant participe de façon mesurable et quantifiable à 5 points d’amélioration. »
1. Baisse de l’absentéisme
2. Accroissement de la productivité
3. Diminution du turnover
4. Amélioration de « l’image recruteur »
5. Augmentation de la créativité
Comme le constatent un grand nombre de DRH, sans management bienveillant, sans attention particulière portée à la QVT, recruter devient mission (très) délicate et donc sans salarié de talent, l’entreprise ne peut être performante.
4) LA FORMATION CONTINUE
Les besoins en formation des entreprises sont croissants dans un monde en pleine mouvance. La formation n’est plus a considérer comme un outil RH qui permet de stimuler les collaborateurs en leur offrant un moyen de conduire leur évolution professionnelle mais bien comme un moyen d’évolution sociale.
De nombreux professionnels de la formation considèrent que la fonction formation est en pleine mutation. La période est donc propice pour s’interroger sur le devenir de la formation et plus précisément sur le rôle au sein de l’entreprise.
Quoiqu’il en soit, pour créer de la valeur, l’entreprise doit investir en interne et s’attarder sur trois facteurs:
– la performance stratégique
– l’efficacité gestionnaire
– la capitalisation des connaissances.
5) UNE ENTREPRISE ETHIQUE ET ECO-RESPONSABLE
La mode, avec l’alimentation, est sans doute l’industrie qui cristallise le plus d’attentes de la part d’acheteurs soucieux de consommer plus responsable, forçant peu à peu les acteurs du secteur à une profonde remise en question.
Une étude menée en 2017 par Viavoice-ManpowerGroup fait apparaître que pour 43% des millenials, réussir sa vie professionnelle signifie donner un sens à ce que l’on fait et pourquoi on le fait.
Il ne s’agit pas là que de RSE (qui pour les jeunes permet de s’acheter une conscience) mais bien d’intégrer dans les valeurs de l’entreprise un sens éthique et éco-responsable dans l’ensemble de leur vie (vie professionnelle incluse).
Plusieurs études récentes ont montré l’intérêt des jeunes diplômés pour les métiers du développement durable. Au Royaume-Uni, une étude gouvernementale a ainsi démontré que près de 2/3 des jeunes (65%) préfèreraient un métier de la « green economy ». 67% d’entre eux voudraient que leur métier contribue à lutter contre le changement climatique, 49% d’entre eux voudraient travailler dans une entreprise plus éthique.
Même chose ailleurs dans le monde et en Belgique bien entendu : il a été démontré que 75% des jeunes seraient prêts à accepter d’être payés un peu moins pour travailler dans une entreprise plus responsable et plus contributive. 88% estiment que leur travail seraient plus intéressant s’ils travaillent dans une entreprise qui leur offre la possibilité d’avoir un impact positif sur la société et sur l’environnement.
La tendance est lourde, les jeunes attendent aujourd’hui de leur travail embrasse leurs valeurs, c’est aujourd’hui un critère primordial dans le choix de leur futur métier. Toutes les études tendent à montrer que de plus en plus de jeunes veulent se tourner vers des métiers qui ont du sens, et bien souvent, cela rime avec un métier ou une entreprise ayant un impact positif sur l’environnement ou sur la société.
6) Une part de variable qualitatif & quantitatif:
La rémunération variable vient en complément d’une rémunération fixe. Dans l’entreprise, elle concernait notamment les commerciaux, mais aujourd’hui, dans un monde du travail moderne ce n’est plus le cas.
Comme n’importe quel type de rémunération, la rémunération variable doit être fixée en accord avec le salarié.
C’est donc un avenant au contrat de travail qui détermine les bases du calcul, qui seront compréhensibles et sans équivoques.
La rémunération variable indexée sur les résultats de l’entreprise peut être un facteur intéressant à réfléchir. Les salariés bénéficiant ainsi d’une rémunération variable sont dépendants mais aussi partie prenante des résultats de leur entreprise. Mais attention en cas de crise cette partie variable pourrait fondre – il s’agira alors d’être dans la plus grande des transparence pour expliquer, démontrer et rassurer ses collaborateurs.